/!\ Retour au milieu de la nuit

« Je disais ça par rapport aux autres monos… je veux vraiment pas que tu ais de problèmes à cause de moi. »

C’était vrai. Si Mike ne voulait pas qu’on les voie ensemble, elle le comprendrait, même si ça lui ferait un peu mal.

Elle s’installa donc sur le ventre et croisa ses bras afin de poser son menton dessus. Elle fermait les yeux pour savourer à sa juste valeur le massage de Mike.

« Ah oui ? Est-ce que tu sous-entendrais par là que je t’appartiens ? Et que personne ne peux me ‘voir’ sans ton accord ? »

* Dis oui, dis oui… *

Chacun de ses gestes étaient une véritable bénédiction et chacun de ses compliments lui donnait l’impression d’être une princesse… ou une déesse… (:p)

« En tout cas, moi je t’interdis de te montrer en public torse nu sans mon autorisation ! »

Imposa t’elle en se tournant vers lui pour lui tirer la langue.

C’était tout de même étrange. Deux personnes qui se ressemblent : énergiques, spontanées, pas romantiques pour un sou… réunissez-les et vous avez une histoire façon Tristan et Iseult !

« Oh, attention, monsieur pense que quelqu’un comme moi va se plier à ses règles. »

C’était une taquinerie, rien de plus. Il était évident qu’elle n’avait aucunement l’intention d’aller flirter avec quiconque… sauf peut-être pour le rendre jaloux, ou alors pour se venger si elle le trouvait un peu trop proche d’une autre…

« Hé benn… oui, tu nageras en tee-shirt. Si on te pose des questions, tu diras que t’as fait une réaction à une crème solaire et que t’es couvert de cloques. Comme ça en plus, plus aucune fille ne cherchera à te faire les yeux doux. »

Tout cela avait été dit d’un ton qui n’admettait aucune contradiction, enfin, avec humour tout de même.

Puis, quand il s’allongea sur elle, elle se mordit la lèvre. Elle souriait, et même ses yeux étaient emplis de bonheur. Bonheur d’être là, avec cette personne qui lui était si chère, bonheur de voir que cette attirance était réciproque, bonheur d’être si bien avec lui…
Et puis, la tournure qu’avait pris le massage avait de quoi lui plaire, bien évidemment !

« Je ne t’ai jamais demandé de résister… »

Dit-elle malicieusement.

« Du moment que le mec en question, c’est toi, je ne vais pas m’en plaindre. »

« Ah oui ? Qu’est ce que tu lui ferais à ce gars ? »

Savourant ses baisers, Emy ne faisait rien. Elle restait là, passive. Enfin, s’il continuait sur sa lancée, elle n’allait pas rester passive longtemps !

« Hmm… une fille qui te fait les yeux doux, déjà, je lui arrache les yeux, comme ça, c’est réglé. Mais quand on a une idée dans la tête, tu sais, impossible de nous en faire démordre tant qu’on est pas arrivé à nos fins. »

Elle se reconnaissait bien dans ce qu’elle venait de dire…

« Et pauvre mââle que tu es, je doute que tu résiste aux charmes féminins. »

Elle avait insisté sur le mot « mâle » pour ne pas donner trop de sérieux à sa phrase, pourtant elle pensait chacun de ses mots.

« Et oui, c’est une très bonne idée ça. Ca te poserait un problème ? »

Elle en tout cas, elle se voyait très bien partager un tee-shirt avec lui…

« Rassure-moi, tu ne masses pas tout le monde comme ça ? »

Demanda t’elle, résistant à l’envie de se jeter sur lui pour l’embrasser jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de souffle.

(moi peut-être ?^^)

« Oh, parce que tu crois que ça se règle différemment chez les filles ? »

Bon… peut-être que pour les autres filles oui, mais si Emy en voyait une s’approcher de trop près de Mike, la discussion de durerait pas très longtemps…

« Je le sens ton cœur et je pense que tu pourrais sentir le mien aussi… »

Elle se demandait même comment il pouvait ne pas l’entendre, parce qu’elle, elle l’entendait très bien !

« Je te préviens, je risquerais de te mettre à l’épreuve… en tout cas, si je te surprends en train de masser une pétasse blonde comme ça… »

Hum… pétasse blonde, c’était sorti tout seul…

« Contente que ma peau te plaise… je vais remplacer les gels douches de toutes les filles par de l’acide, comme ça, elles seront toutes brûlées au second degré et j’aurai la peau la plus douce sans aucun risque de rivalité. »

Elle plaisantait bien sûr. Quoique…

Euh… s’il voulait la rendre jalouse, c’était réussi.

« Ah ouais ? »

Rien de tel pour la vexer… elle le repoussa sans la moindre douceur et se leva du lit.

« Bien sûr, avec moi, c’est tellement plus facile ! T’as mis quoi… quelques heures pour ‘m’enlever ma culotte’ ? Tu peux être fier de toi ! Tu veux un trophée peut-être ? »

Enervée, elle se rhabilla avec une rapidité étonnante, s’approcha de la porte, tourna la clé dans la serrure et juste avant de tourner la poignée, se tourna vers Mike, les larmes aux yeux :

« J’espère que tu en trouveras une autre à qui il ne faudra pas six mois pour qu’elle enlève sa culotte ! »

Et elle sortit, claquant la porte derrière. Pourtant, elle n’eut pas la force d’aller plus loin. Elle donna un coup de poing dans le mur, puis se laissa glisser, dos à lui, et se mit à pleurer.

Emilie pleurait, elle pleurait comme elle n’avait jamais pleuré. Pourquoi avait-il dit une chose pareille ? Dans ses mots, Emilie s’était vue comme une fille facile à avoir dans son lit. Elle lui faisait tellement confiance… il l’avait vraiment blessée.

Quand il arriva et qu’il enfuit sa tête sur son épaule, elle eut d’abord envie de le rejeter, de lui dire de dégager, de la laisser tranquille… mais quand Mike se mit à parler, il avait un ton tellement désespéré qu’elle l’écouta.

Elle voulait l’excuser, elle voulait lui pardonner, faire comme s’il ne s’était rien passé, comme s’il n’avait jamais fait cette comparaison si humiliante… mais ce n’était pas si facile.

* J’aimerai tellement être cet esprit… *

Elle ne lui dit pas à voix haute, non, pas avec le risque de le voir tout ficher par terre avec ses mots…

Elle ne remarquait pas qu’il pleurait… peut-être était-elle déjà aveuglée par ses propres larmes… quand il lui demanda de lui mettre une claque… oui, elle en avait terriblement envie, juste pour qu’il comprenne à quel point elle avait mal… mais dès qu’elle arriva à sa joue, sa claque se transforma en caresse. Comment aurait-elle pu le gifler, lui ?

« Tu… voulais juste… m’avoir dans ton lit ? »

Demanda t’elle en sanglotant. Sa respiration était haletante, sa poitrine se soulevait très irrégulièrement et elle avait de petits hoquets. Ses yeux étaient rougis et ses joues trempées des larmes qu’elle versait.

Elle ne voulait pas de réponse ironique, elle voulait une réponse vraie, sincère, car là, elle doutait vraiment du tournant que pourrait prendre la réponse de Mike.

Le ton que Mike prit rassura Emilie. Une fois de plus. Elle prit le visage de Mike entre ses mains afin qu’il la regarde dans les yeux.

« Je ne laisserai personne d’autre être cet esprit… »

Dit-elle en référence à la question qu’il avait posé un peu plus tôt. Une manière de lui dire qu’elle l’avait pardonné.

Puis, elle remarqua la larme de Mike. Elle en fut très troublée. Elle l’essuya du bout des doigts avant de dire d’une voix tendre :

« C’est la première fois qu’on pleure pour moi. »

Et elle en était très touchée. Rassurée aussi. Son propre visage était couvert de larmes, mais il ne s’en formait pas de nouvelles. Elle voulait le rassurer elle aussi, à son tour, pour lui montrer qu’elle avait compris et qu’elle ne lui en voulait pas.

Alors qu’elle tenait son visage entre ses mains, elle passa délicatement son pouce sur ses lèvres avant de venir y déposer un baiser doux, simple, tendre, innocent, pur.

Emilie se mordit la lèvre, cette fois pour s’empêcher de pleurer. Personne jusqu’à maintenant ne lui avait dit des paroles si belles, si douces, si réconfortantes et, elle l’espérait, si sincères.

La jeune fille n’était pas aussi douée que lui pour les belles paroles, de plus, elle était tellement émue qu’elle ne savait plus quoi dire…

Chacun des baisers de Mike lui donnait le sentiment qu’elle était réellement importante pour lui et c’était une sensation tellement agréable et apaisante…

« Il est tard… on devrait aller se coucher, tu ne crois pas ? Avant de rameuter tout le couloir… c’est pas que j’ai pas envie de me retrouver entourée d’une horde de garçon en caleçon mais bon… »

Au ton de sa voix, il était évident qu’elle plaisantait. Il était clair qu’Apollon en personne aurait débarqué devant elle, elle ne lui aurait même pas adressé un regard (quoique… :p). Elle avait son propre Apollon et elle ne le partagerait avec personne.

« Et puis si l’autre coloc arrive, vaudrait peut-être mieux qu’il ne me voit pas… »

Elle l’embrassa tendrement, jouant avec ses lèvres et sa langue.

« Je veux pas qu’il me voit ce soir… je veux être juste à toi… »

Emilie se laissa porter. Elle était si bien dans ses bras. Elle, qui avait toujours lutté pour se défendre par elle-même et ne jamais être dépendante d’un « protecteur », voilà qu’elle éprouvait avec plaisir ce sentiment de protection qu’elle éprouvait dans les bras de Mike.

« Rien… qu’à… toi… »

Répéta t’elle en l’embrassant entre chaque mot.

« C’est ce que je me dis aussi… et je n’ai aucune envie de me réveiller. »

Elle se laissa poser dans le lit. Passer une nuit avec l’être qu’elle chérissait le plus, pouvait-elle rêver mieux ?

Même si l’autre colocataire était arrivé à ce moment-là, cela n’aurait eu aucune importance pour elle. Ils avaient tout le temps devant eux, et le simple fait de savoir qu’elle passerait la nuit dans ses bras suffisait à la rendre heureuse.

* Je veux passer toute ma vie dans ses bras. *

Pensa t’elle alors qu’il l’embrassait avec tendresse.

Elle-même lui rendait ses baisers, avec tout le cœur dont elle était capable. Elle voulait tout lui donner d’elle, elle voulait être cet esprit, elle voulait que jamais ils ne doutent l’un de l’autre.

Mike voulait la connaître par coeur, tout savoir sur son corps et sur son esprit. Sur son corps, sans doute cela était-il déja fait. Mais il lui manquait une totalité hallucinante d'informations sur elle, et elle seule. Il voulait l'avoir elle, absolument, rien qu'elle. Et s'il avait eu l'occasion de découvrir son corps, il voulait maintenant découvrir son esprit.

"Parles-moi de toi...s'il te plait...je veux tout savoir sur celle qui arrive à faire battre mon coeur. Je veux tout savoir sur toi, sur ta vie, je veux te connaître par coeur."

*Non mais regarde-toi ! T'es sous la couette avec elle et tout ce que tu trouves à faire c'est de lui demander de te parler d'elle. Mike, t'as pété un plomb ou quoi ?*

Il la serra doucement contre lui et l'embrassa de nouveau. Elle pouvait sentir sa respiration venir lui chatouiller le visage alors qu'il attendait et qu'il écoutait. Il voulait percer tous les secrets de son esprit. Il voulait être en elle (y'a pas de sous entendus bizarre >_< :p).

(Trés court...)

Le fait qu’il lui demande de parler d’elle rassura encore davantage Emilie. Il la respectait vraiment. Du moins, c’était ce qu’elle interprétait.

« Moi ? Ma vie ? Il n’y a rien à savoir… mes parents ont divorcé quand j’avais 10 ans… je ne leur en veux pas, ils ne s’aimaient plus, j’y étais pour rien et je pouvais rien y faire ! J’ai grandit avec chacun des deux séparément. Je peux pas dire que j’en ai souffert, beaucoup de mes amis avaient eu aussi des parents divorcés donc je pouvais pas me plaindre. Et puis… l’année dernière, ma mère est morte d’un cancer. Depuis je vis avec mon père. Oh je m’en doutais, ça faisait plusieurs années qu’elle se bourrait de médocs et qu’elle sortait plus de son lit. C’est durant ces années que mon père m’a envoyé dans ce lycée militaire. La flemme de s’occuper de moi je suppose. Mais bon. Venir ici, c’est une véritable libération. Je peux m’habiller comme je le veux, être ce que je suis sans qu’on me reproche d’être insolente ou excentrique. »

* Ca te prends souvent de raconter ta vie comme ça toi ? *

Elle prit la main de Mike dans la sienne et la serra contre elle.

« Je veux pas que tu m’abandonnes comme ma mère l’a fait. »

Pourquoi avait-elle dit ça ? C’était totalement hors-sujet. Mike n’avait pas un seul instant laissé sous-entendre qu’il allait l’abandonner.

Peut-être avait-elle simplement besoin de lui dire qu’il comptait autant que sa mère à ses yeux…

« Merci. »

Murmura t’elle simplement en se blottissant davantage contre lui.

« Voui. »

Dit-elle d’une voix enfantine, avant de poursuivre avec cette même voix :

« C’est les autres qui sont des moutons. Moi je suis le mouton noir. C’est ce que dit mon père… il aurait bien aimé que je sois un mouton blanc, comme les autres… »

Elle poussa un soupir d’exaspération. Son père ne comprenait rien à rien.

« Je le sais bien. Et c’est ce que je veux. Vivre autre chose, de nouveau. Avec toi. »

Elle l’embrassa sur la joue avant de lui poser cette question qu’il redoutait :

« A ton tour. Je veux tout savoir de toi. Plus que quiconque. Je veux savoir comment une personne telle que toi a pu être mise au monde sans que le monde ne s’illumine. »

Murmura t’elle.

* Tu te rends compte que c’est complètement débile ce que tu viens de dire ? … Oui, ET ALORS ? *

Emilie l’écouta attentivement… elle regretta presque de lui avoir posé cette question. Il avait tellement changé d’attitude tout à coup… mais elle le comprenait, se détacher de son passé était d’une façon de ne pas en souffrir toute sa vie. Elle le trouva très courageux. Déjà, de tout lui dire comme ça, ça ne devait pas être facile, même s’il semblait parler du passé de quelqu’un d’autre, comme si tout ça ne le touchait pas. Elle ne put s’empêcher de trembler quand il raconta comment il avait « achevé » son père. Bien que cet homme soit un véritable monstre, il avait du lui falloir beaucoup de courage pour tuer un être vivant, qui plus est, son propre père.

Elle ne put empêcher une larme de rouler sur sa joue. Comment avait-il pu garder une telle joie de vivre avec un passé pareil ? Cela relevait presque de l’impossible, du moins, selon Emilie.

« Non, tu n’es plus seul… »

Murmura t’elle en le serrant dans ses bras. Après un instant d’hésitation, elle ajouta :

« Si tu veux, à la fin de l’été, je viendrai avec toi, je t’aiderai à prendre soin de ta mère. »

Elle était tout à fait sérieuse, sûre d’elle. Ses études n’avaient que peu d’importance pour elle, faire un petit métier lui conviendrait largement, elle préférerait grandement passer son temps avec Mike à s’occuper de sa mère. Après tout, il avait bien fallu qu’elle assiste sa mère durant les dernières années de sa vie.

* Je suis sûre qu’il a autant peur que moi de se retrouver seul… *

Pensa t’elle, alors qu’elle ne relâchait pas son étreinte.

« Je le supporterai pas… si tu devais aller en prison… non, tu ne le diras jamais, jamais, jamais. »

Répéta t’elle en murmurant, comme pour se rassurer.

« T’iras pas en prison. On trouvera une solution pour ta mère. Ou peut-être pas. Mais dans ce cas, je serai là. Je te le promets. Je sais trop ce que ça fait. Et puis, si elle veut partir, c’est peut-être le mieux pour elle. »

Être dans les bras de Mike était un réel soulagement pour elle, c’était comme être dans une bulle où rien ne peux vous arriver.

« Oui… si tu me supportes déjà jusqu’à la fin de l’été… »

Pourquoi disait-elle ça alors qu’elle-même était certaine de passer toute son existence à ses côtés ? De plus, il lui avait promis de ne pas l’abandonner… pourquoi ne pouvait-elle pas lui faire confiance, tout simplement, malgré son envie de le croire ?

* Il a besoin de toi, et tout ce que tu trouves à faire, c’est te plaindre, bravo ! *

Songea t’elle, furieuse contre elle-même.

« Merci de m’avoir parlé de toi. »

Dit-elle simplement après un moment de silence. Car il était évident que, maintenant encore, c’était difficile pour lui de parler de tout ça. Et Emilie voulait qu’elle voit qu’elle comprenait et qu’elle appréciait ces confessions à leur juste valeur.

« D’accord, alors je veux bien être ta torture… pour l’éternité… »

Sa voix se faisait de plus en plus basse et elle avait fermé les yeux. En réalité, elle était très fatiguée être dans les bras de Mike renforçait son envie de dormir, ainsi blottie de façon si confortable et agréable.

« Ca me fait d’autant plus plaisir que tu m’en ais parlé alors… »

Sa voix n’était plus qu’un murmure. Les caresses de Mike dans sa nuque la décontractait, ce qui l’engourdissait encore davantage.

Puis, elle dit tout à coup :

« Ma mère me disait que l’homme qui m’aimerait me regarderait m’endormir. C’est ce que tu vas faire ? »

Sa question avait été posée avec tellement de spontanéité et d’innocence qu’elle pouvait en paraître ridicule. En même temps, si Mike répondait par l’affirmative, il laissait sous-entendre que, d’une certaine manière, il l’aimait. La question d’Emilie n’avait pas été calculée, elle l’avait posée parce qu’elle lui était passé par la tête, tout simplement, et elle attendait une réponse tout aussi franche de la part de Mike.

Elle était blottie dans les bras de Mike, le visage contre son torse, les yeux fermés et les bras également repliés contre son torse. Aucun doute, il ne lui faudrait pas des heures pour s’endormir comme un bébé.

« Merci… »

Dit-elle dans un soupir.

Elle caressait doucement son torse de ses mains, tout doucement, au rythme de sa respiration, en fait, mais ses gestes se faisaient de plus en plus lents, de plus en plus hésitants au fur et à mesure qu’elle se sentait sombrer dans le sommeil.

« Hmmm… si c’est toi qui me déshabille… »

Murmura t’elle, d’un ton coquin.

* C'est pas malin ça, il va vouloir aller plus loin, alors que toi t'es crevée comme si t'avais déplacé des briques... *

De deux en un, elle sentait que de toute façon, elle n’aurait pas la force ou le courage de se déshabiller elle-même.
Enfin, elle ne voulait pas être totalement nue tout de même, au cas où le colocataire arriverait.

(méga court, désolée...)